Le langage courant généralise souvent sous le terme « psy » des métiers, des pratiques très diverses.
Il n'est pas toujours facile de se repérer dans la famille psy- : à qui s'adresser ? Quelles différences entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychosociologue, psychopraticien, psychanalyste et j'en oublie.
Voici ma lecture, forcément subjective et très concise de ces catégories.
Les psy - par métiers :
Psychanalyste
Après son propre parcours en psychanalyse généralement long de plusieurs années, de nombreuses lectures en sciences humaines, la participation à des séminaires et la reconnaissance de ses pairs, le psychanalyste peut pratiquer.
Les premières séances se passent en face à face, puis le patient, allongé sur un divan, sans voir l'analyste, est invité à explorer son inconscient, le plus souvent à partir de son histoire infantile. L'analyste par ses interventions, ses interprétations guide le patient dans la prise de conscience de ses désirs, du pourquoi de ses répétitions, de ses empêchements.
Psychiatre
Titulaire d'un doctorat de médecine, spécialisé en psychiatrie, il est donc le seul « psy- » formé et habilité à prescrire des médicaments.
La prise en charge (consultation plus ou moins longue, place pour la parole et le vécu du sujet...) dépendra de l'orientation théorique du médecin.
Certains psychiatres pratiquent également la psychanalyse et la psychothérapie au long cours.
Psychologue
Diplômé d'un master de l'Université, le titre de psychologue est réglementé par l'Etat. Les psychologues sont formés à l'étude du comportement humain : analyser et comprendre des situations, poser un diagnostic par des entretiens ou des tests et proposer une prise en charge appropriée...
Les psychologues ont, comme les universités où ils ont été formés, des orientations très différentes. L'Université de Strasbourg reste majoritairement fidèle à la théorie psychanalytique, alors que d'autres l'ont complètement abandonnée.
Psychopraticien
Après le décret du 20 mai 2010 réglementant le titre de psychothérapeute, mais pas l'exercice de la psychothérapie, nombre d'ex-psychothérapeutes ont choisi de se nommer psychopraticiens.
Cette dénomination recouvre donc des réalités de pratiques et de formations si diverses qu'elle devient, à mon sens, impossible à décrire.
Psychosociologue d'orientation clinique
Il existe quelques formations universitaires à la psychosociologie, une seule en France, à ma connaissance à la psychosociologie clinique.
Le psychosociologue accompagne des professionnels dans le cadre d'une situation de travail ou d'une activité sociale. Il aide à la compréhension, aux régulations et à la résolution des dysfonctionnements, des conflits et des pertes de repères ou de sens. Il favorise la capacité d'action et l'amélioration ou la restauration des possibilités de coopération des collectifs de travail.
L'intervention clinique engage un travail sur les représentations, les positions, les conduites et le vécu des acteurs considérés aussi comme des sujets traversés par des conflits conscients et inconscients.
Psychothérapeute
Le décret du 20 mai 2010 réglemente et réserve de fait le titre de psychothérapeute aux psychologues et médecins, sous condition de suivre une formation en psychopathologie et un stage en institution.
Je développerai donc ici plus les critères de formation et d'exigences professionnelles des « ex- » psychothérapeutes dont les Gestalt-thérapeutes font partie.
Au delà des centaines de méthodes et courants de psychothérapie, un certain nombre de critères faisaient tronc commun parmi les psychothérapeutes :
Il n'est pas toujours facile de se repérer dans la famille psy- : à qui s'adresser ? Quelles différences entre psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychosociologue, psychopraticien, psychanalyste et j'en oublie.
Voici ma lecture, forcément subjective et très concise de ces catégories.
Les psy - par métiers :
Psychanalyste
Après son propre parcours en psychanalyse généralement long de plusieurs années, de nombreuses lectures en sciences humaines, la participation à des séminaires et la reconnaissance de ses pairs, le psychanalyste peut pratiquer.
Les premières séances se passent en face à face, puis le patient, allongé sur un divan, sans voir l'analyste, est invité à explorer son inconscient, le plus souvent à partir de son histoire infantile. L'analyste par ses interventions, ses interprétations guide le patient dans la prise de conscience de ses désirs, du pourquoi de ses répétitions, de ses empêchements.
Psychiatre
Titulaire d'un doctorat de médecine, spécialisé en psychiatrie, il est donc le seul « psy- » formé et habilité à prescrire des médicaments.
La prise en charge (consultation plus ou moins longue, place pour la parole et le vécu du sujet...) dépendra de l'orientation théorique du médecin.
Certains psychiatres pratiquent également la psychanalyse et la psychothérapie au long cours.
Psychologue
Diplômé d'un master de l'Université, le titre de psychologue est réglementé par l'Etat. Les psychologues sont formés à l'étude du comportement humain : analyser et comprendre des situations, poser un diagnostic par des entretiens ou des tests et proposer une prise en charge appropriée...
Les psychologues ont, comme les universités où ils ont été formés, des orientations très différentes. L'Université de Strasbourg reste majoritairement fidèle à la théorie psychanalytique, alors que d'autres l'ont complètement abandonnée.
Psychopraticien
Après le décret du 20 mai 2010 réglementant le titre de psychothérapeute, mais pas l'exercice de la psychothérapie, nombre d'ex-psychothérapeutes ont choisi de se nommer psychopraticiens.
Cette dénomination recouvre donc des réalités de pratiques et de formations si diverses qu'elle devient, à mon sens, impossible à décrire.
Psychosociologue d'orientation clinique
Il existe quelques formations universitaires à la psychosociologie, une seule en France, à ma connaissance à la psychosociologie clinique.
Le psychosociologue accompagne des professionnels dans le cadre d'une situation de travail ou d'une activité sociale. Il aide à la compréhension, aux régulations et à la résolution des dysfonctionnements, des conflits et des pertes de repères ou de sens. Il favorise la capacité d'action et l'amélioration ou la restauration des possibilités de coopération des collectifs de travail.
L'intervention clinique engage un travail sur les représentations, les positions, les conduites et le vécu des acteurs considérés aussi comme des sujets traversés par des conflits conscients et inconscients.
Psychothérapeute
Le décret du 20 mai 2010 réglemente et réserve de fait le titre de psychothérapeute aux psychologues et médecins, sous condition de suivre une formation en psychopathologie et un stage en institution.
Je développerai donc ici plus les critères de formation et d'exigences professionnelles des « ex- » psychothérapeutes dont les Gestalt-thérapeutes font partie.
Au delà des centaines de méthodes et courants de psychothérapie, un certain nombre de critères faisaient tronc commun parmi les psychothérapeutes :
- Avoir suivi une psychothérapie ou une psychanalyse longue. Ce travail personnel, réflexif permet entre autres d’accueillir avec empathie la souffrance et l'histoire des patients sans se laisser envahir, d'avoir une meilleure conscience de ses propres fragilités, de ses zones d'ombres. Ainsi (tendre vers) l'absence de jugement est facilité et le vécu subjectif du thérapeute en séance peut devenir un outil de travail partagé.
- Avoir suivi une formation complète dans un institut reconnu par la profession et avoir suivi une formation en psychopathologie.
- Être engagé dans un processus de supervision ou de groupe d'analyse de pratique professionnelle. Cela garantit pour le thérapeute le recul d'un tiers sur ses potentiels angles morts et un support à la réflexion.
- Être dans une démarche permanente de formation continue. La pratique de la psychothérapie implique de se questionner, de pouvoir remettre en cause ses connaissances, les enrichir et rester ainsi dans une ouverture, loin des certitudes dogmatiques.
- Respecter un code de déontologie et adhérer à une association de pairs, qui peut être saisie en cas de doute sur l'éthique du praticien.